07.09.2013
Les Français, champions d'Europe de la possession animale - un sur deux a
un chien ou un chat -, se passionnent aussi pour les reptiles: ils sont
1,3% à vivre avec des serpents, lézards, tortues, caméléons mais
certains s'échappent et trouvent refuge à la Ferme Tropicale à Paris.
"On récupère surtout des serpents échappés. L'animal ayant une valeur
marchande, il n'est quasiment jamais abandonné", témoigne le
professionnel animalier.
Selon lui, il y aurait quelque 200.000
serpents chez les particuliers. "Les gens prennent un serpent par
fascination, l'animal provoque de l'attraction ou de la répulsion".
Mais
dans son magasin de 700 m2, des milliers d'animaux exotiques, autre que
les serpents, sont proposés à la vente: lézards, tortues, iguanes et
grenouilles.
Pas de caresses, ni liberté
Selon M. Daoues, "les possesseurs
de reptiles sont monsieur et madame tout le monde". "C'est une passion
qui est urbaine car on est coupé de la nature en ville, la clientèle est
masculine.
Les reptiles ne doivent jamais vagabonder dans la
maison. "Ils ne doivent pas vivre en liberté mais dans un environnent
recomposé artificiellement". Ils ne doivent pas non plus être trop
manipulés ou caressés, "ce ne sont pas des chiens ni des chats et ça les
stresse".
Pour dissuader les candidats à l'adoption de reptiles
qui peuvent devenir très encombrants, un iguane vert mesurant 1,60 mètre
trône à l'entrée du magasin.
"C'est un particulier qui nous l'a
apporté car il était devenu trop grand. Il est là pour éduquer les gens
et leur montrer la place qu'il occupe", explique-t-il.
Enfin, si on croise un reptile en ville," il faut appeler les pompiers
et ne pas essayer de l'attraper", recommande Karim Daoues qui rappelle
que "relâcher un reptile dans la nature est une bêtise pour l'animal et
l'environnement ".
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